Re: Queen Marie Amelie and the French Crown Jewels Archived Message
Posted by Beth on January 12, 2017, 3:06 am, in reply to "Re: Queen Marie Amelie and the French Crown Jewels"
Many, many thanks Lorenzo. I appreciate that you took the time to post such a long, relevant and interesting quote. It was a great treat for me. I spent a long time looking at the items on your site again! It is a great resource for us all, thank you. --Previous Message-- : Extrait du livre de Germain Bapst : histoire : des joyaux de la couronne de France : : Au sacre de Napoléon Ier, les joyaux de la : Couronne réapparurent en public. Le Régent : était fixé au pommeau de l’épée. : L’Empereur augmenta considérablement le : trésor qu’il avait reçu de l’Etat en : achetant 6 millions de diamants au moyen de : fonds spéciaux, créés par décret du 10 : février 1811. En 1814, tous les joyaux de la : Couronne furent emportés à Blois par : Marie-Louise, mais l’empereur d’Autriche : (son père) les lui fit réclamer ; après les : avoir reçus, François II les fit remettre à : Louis XVIII, qui, dans la nuit du 20 mars : 1815, les emporta à Gand, où il les garda. : Il les rapporta à Paris lors de sa seconde : restauration. Durant son règne, ces diamants : ne subirent pas de grandes modifications. : Louis XVIII en détacha cependant une croix : du Saint-Esprit, estimée 650,000 fr., dont : il fit don à Wellington. A l’avènement de : Charles X, toutes les pierres furent : remontées pour le sacre et elles : subsistèrent en cet état jusqu’en 1854. : Durant le règne de Louis-Philippe, la reine : Marie-Amélie ne s’en servit point. : : Le 26 février 1848, à l’instigation du : général Courtais, commandant de la garde : nationale, les diamants de la Couronne, qui : étaient conservés en écrins dans les caisses : de la liste civile dans les sous-sols du : Louvre, furent inventoriés par M. de : Codrosy, inspecteur-général des finances et : contre son avis et celui de M. Constant : Bapst, joaillier de la Couronne, mis dans 5 : musettes, transportés à l’état-major de la : garde nationale par des garçons de bureau et : des gardes nationaux en armes. De là, ils : furent livrés au trésor public. Le 12 mars : suivant, Le ministre des finances fit : procéder à la vérifications des diamants de : la Couronne. On constata alors qu'une boîte : contenant un bouton de chapeau en brillants : et deux pendeloques en roses, le tout d'une : valeur de 300 000 francs manquaient. : L’opinion publique accusa toujours Courtais, : sinon d’avoir été l’auteur du vol, du moins : de l’avoir favorisé par la légèreté avec : laquelle il avait ordonné le transport de : ces bijoux au milieu des insurgés armés. : : De 1854 à 1870, les diamants de la Couronne : furent remontés à différentes reprises, et, : dans le courant d’août 1S70, ils furent : enfermés dans une caisse cachetée et remis : entre les mains de M. Rouland, gouverneur de : la Banque de France, qui se chargea de leur : garde. Revenus à Paris, les diamants furent : collationnés, en 1875, par une commission : extraparlementaire, qui proclama la parfaite : régularité avec laquelle les livres avaient : été tenus. : : : :
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